
Plus de 200 cas de chikungunya signalés à Mayotte en mai 2025
Depuis le début de l’année 2025, Mayotte, département français situé dans l’océan Indien, fait face à une épidémie préoccupante de chikungunya. Au 16 mai 2025, les autorités sanitaires ont confirmé 205 cas de cette maladie virale transmise par les moustiques, ce qui a suscité une mobilisation importante pour contrôler la propagation.

Un suivi sanitaire renforcé à Mayotte
Face à cette recrudescence des cas, les services de santé locaux ont intensifié leurs actions de surveillance épidémiologique. L’objectif est de détecter rapidement les nouveaux cas, d’informer la population sur les mesures de prévention, et d’éviter une propagation plus large du virus.
Le chikungunya se manifeste généralement par de fortes fièvres, des douleurs articulaires sévères, des maux de tête et des éruptions cutanées, ce qui peut entraîner un fort impact sur la santé publique.
Les causes de l’épidémie
Cette résurgence du chikungunya est principalement due à la prolifération du moustique vecteur, Aedes aegypti, favorisée par des conditions climatiques chaudes et humides. Mayotte, avec son climat tropical, constitue un environnement propice à la multiplication rapide de ces insectes.
De plus, la mobilité de la population entre les îles de l’océan Indien facilite la circulation du virus.
Mesures de prévention et de lutte
Les autorités recommandent à la population d’adopter des gestes simples pour limiter la prolifération des moustiques : éliminer les eaux stagnantes, utiliser des répulsifs, et installer des moustiquaires.

Par ailleurs, des opérations de démoustication sont régulièrement menées dans les zones les plus touchées afin de réduire la présence des insectes.
Impact sur la santé publique
Avec plus de 200 cas confirmés, l’épidémie de chikungunya à Mayotte représente un défi important pour les infrastructures sanitaires locales. Les hôpitaux et centres de soins sont en alerte pour prendre en charge les patients présentant des symptômes graves, notamment les personnes âgées et les individus fragiles.
Conclusion
La situation épidémique à Mayotte souligne la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coopération entre les autorités sanitaires, la population et les acteurs locaux. La lutte contre le chikungunya repose sur la prévention collective et une sensibilisation continue.
Alors que la saison chaude perdure, les mesures mises en place seront déterminantes pour contenir cette épidémie et protéger la santé des habitants de Mayotte.